Vous n'êtes pas identifié.
Je découvre ça il y a à peine quelques minutes, c'est atroce et ça se passe pas si loin.. Certains me demanderont sûrement qu'est-ce qu'un message comme celui-ci vient faire dans ce forum? Et bien disons que j'avais une humeur à faire passer comme le suggère la description de ce forum...
âmes sensibles s'abstenir, les photos sont violentes.. ce lien pointe sur un article du site de la fondation Franz Weber.
http://www.ffw.ch/content/view/250/87/lang,fr_FR/
Ci-dessous, un extrait du texte (venant du site de la fondation) pour ceux qui désirent lire sans pour autant voir les images:
Nous sommes aux Iles Féroé. Des bateaux de pêcheurs encerclent un banc de grands dauphins noirs innocents et inconscients du danger qui les guette. Avec un bruit infernal, des cris déments, des coups de lance et des coups de fouets sur l'eau, des indigènes ivres de sang rabattent les mammifères marins pacifiques dans une crique d'où il n'existe pas d'échappatoire. C'est le piège mortel. Dans une mare de sang, par un carnage absurde et bestial, à l'aide de harpons, crochets, lances et couteaux destinés à la chasse aux baleines, tous les animaux sont abattus, les jeunes et les femelles portantes aussi. Des témoins racontent : « Les cris des dauphins blessés et mourants sont épouvantables à entendre, ça ressemble à des cris d'enfants en détresse absolue.» Les femelles sont enceintes pour un tiers d'entre elles. Le choc des événements cruels déclenche chez certaines le processus de l'accouchement. Elles mettent bas sous les coups de lances et de crochets. Leur corps est déchiqueté, elles accouchent tout en subissant torture et panique. Pour finir éventrées, mères et petits, éventrés sans pitié sous les applaudissements des spectateurs déchaînés ! Il est proprement inconcevable de constater que ces crimes se déroulent sur des îles appartenant à un pays civilisé, membre de l'UE ! Incompréhensible aussi la constatation que des jeunes habitants des Iles Féroé pensent pouvoir acquérir la « virilité » en massacrant sauvagement des mammifères marins qui sont pourtant parmi les amis les plus anciens de l'homme...
Ca se passe de commentaire...
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Bon, j'hésite toujours à répondre à ce genre de messages, mais il y a deux trois choses qui me dérangent, sinon qui m'agacent avec ce genre de communiqués.
Il y a tout d'abord deux choses à prendre en compte, d'une part les images, d'autre part le texte qui les accompagne.
D'abord vinrent les images.
Comme tout images, elles sont une construction et une représentation partielle et partiale de la réalité et en aucun cas la réalité.
Deuxième point ces images ne sont pas datées, ce qui pose un sérieux problème de temporalité.
Troisième point peu d'éléments sur les photos même permettent à coup sûr et de prime abord de les situer précisément ni de les dater.
Quatrièmement, essayer l'adresse internet mentionnée sur les images ne mène nulle part.
Cinquièmement, faire un whois sur l'adresse mentionnée sur les photo n'apporte pas plus de renseignements pertinents.
Sixièmement, un petit tour sur The Wayback Machine n'aide pas plus à identifier les photos en question.
Septièmement, les images mêmes ne contiennent aucune métadonnée permettant de les dater ou de les géoréférencer.
Reste les scènes représentée, soit des scènes d'abattage de ce qui semble être des cétacés (forme et disposition de la queue, nageoires, orifices, etc.) de couleur noir.
C'est tout ce que l'on peut tirer de ces photos, sans recherche supplémentaire.
Après quelques recherches, il s'avère qu'il s'agit de globicéphales noirs et qu'effectivement, de façon traditionnelle, ces cétacés sont chassés dans les îles féroés depuis au moins le XVIe par méthode d'échouage suivit d'abattage sur la plage.
Cette chasse traditionnelle à pour but de fournir au moins en partie de la viande, de consommation locale.
Ce genre de tradition n'est pas unique dans l'hémisphère nord (que je connais un peu) et est comparable d'un point de vue ethnologique à d'autres chasses traditionnelles, celle des inuits, par exemple.
Le texte vint ensuite.
S'il s'agit ensuite d'analyser le texte, force est de constater que celui-ci n'est pas neutre.
Nous sommes aux Iles Féroé.
Mise en place du décor. Si le mot est joli et sonne exotique, respire l'herbe verte et le vaste océan, il représente avant tout un petit archipel de quelques îles de l'Atlantique nord, entre l'Islande, la Novège et le nord de l'Ecosse.
Des bateaux de pêcheurs encerclent un banc de grands dauphins noirs innocents et inconscients du danger qui les guette.
Plusieurs choses ici.
Les faits énoncés : des bateaux de pêcheurs encerclent un banc de "dauphins".
D'abord, il ne s'agit pas à de dauphins le terme étant ambigu en français, mais de globicéphale noir, un cétacé comme le dauphin, la baleine ou l'orque.
La question à se poser est pourquoi l'appeler dauphin ce cétacé plutôt que baleine ou tout simplement par son nom?
Je vois plusieurs possibilités :
1) le poids de l'habitude
2) la référence à la famille des Delphinidae dans la taxinomie classique(ou linnéenne)
3) la volonté de faire paraître l'animal plus proche, plus gentil, plus joli
Grands, noirs, innocents, inconscients du danger qui les guettent.
"grands" et "noirs" peuvent être pris ici de façon purement descriptive, ou bien souligner une certaine majesté.
"innocents", "inconscients du danger qui les guettent".
Il y a clairement ici une volonté d'anthropomorphisme dont le but est très probablement de rapprocher chaque lecteur de façon sensible ou plutôt sentimentale de ces cétacés.
Si on se réfère à l'hypothèse 3) émise ci dessus, cette analyse devient plus vraisemblable.
Avec un bruit infernal, des cris déments, des coups de lance et des coups de fouets sur l'eau, des indigènes ivres de sang rabattent les mammifères marins pacifiques dans une crique d'où il n'existe pas d'échappatoire. C'est le piège mortel.
Il y aurait beaucoup à dire.
Tout d'abord une chose saute au yeux, l'emphase et l'exagération.
La méthode utilisée est ici celle de l'accumulation : bruit infernal, cris déments, coups de lance, coups de fouets.
La construction est nécessairement paratactique, mais néanmoins très efficace pour suggérer la violence, violence renforcé par les adjectifs utilisés : "infernal", "déments".
"des indigènes ivres de sang", l'expression comporte deux éléments intéressants.
Le terme "indigène" a deux aspects bien distincts. Le mot désigne les habitants d'une quelconque région, par rapport à ceux qui n'en sont pas. Mais le mot est aussi fortement connoté et transporte avec lui des relents nauséabonds de racisme. On peut se souvenir à titre indicatif de l'utilisation de ce terme pour désigner les algériens par rapport aux Français d'Algérie, lorsque celle-ci était encore sous domination française.
Quant à l'expression "ivre de sang", elle reflète clairement la volonté de faire coller à une réalité le sentiment que l'on a et non pas a décrire cette réalité. Mise en relation étroite avec le mot "indigènes" il ne sert qu'a mettre en exergue la noirceur forcément violente et cruelle de gens nécessairement inférieurs.
Même le déterminent "des" est connoté! Étant partitif, il sert aussi à marquer l'éloignement et se distinguer des "indigènes ivres de sang".
"rabattent les mammifères marins pacifiques dans une crique d'où il n'existe pas d'échappatoire"
"rabattent les mammifères marins dans une crique" Il s'agit ici d'une simple description.
"mammifères marins pacifiques"
L'adjectif "pacifique" est ici volontairement placé pour opposer les "mammifères marins" aux "indigènes ivres de sang".
Certes, les-dits mammifère ne s'attaquent pas aux "indigènes ivres de sang", mais sont-ils pacifique?
On se souviendra que ce genre de cétacé (et c'est aussi le cas quant on parle de "dauphins") et avant tout carnivore.
Pour autant, sont ils plus pacifiques les lions, ours, ou autre requins?
"dans une crique d'où il n'existe pas d'échappatoire"
Si le mot crique fait penser aux Maldives ou aux îles du Pacifique, il ne faut pas oublier que le texte décrit un endroit des îles Féroé dans l'Atlantique nord. Point ici de beau soleil ou de cocotiers.
Les mots sont connotés, celui-ci aussi.
Quant à la "crique d'où il n'existe pas d'échappatoire", je dirais que c'est heureux. C'est le principe même d'une crique que d'être ouverte sur un seul côté.
L'expression sert ici le côté tragique (au sens littéral du terme) de l'histoire.
"C'est le piège mortel."
C'est le principe des pièges de chasse en général. C'est un fait. Mais la phrase pas son côté lapidaire d'une part et par sa position terminale par rapport é la scène décrite juste avant ne sert ici qu'a augmenter l'aspect tragique et susciter des sentiments de rejet.
Dans une mare de sang, par un carnage absurde et bestial, à l'aide de harpons, crochets, lances et couteaux destinés à la chasse aux baleines, tous les animaux sont abattus, les jeunes et les femelles portantes aussi.
Des témoins racontent : « Les cris des dauphins blessés et mourants sont épouvantables à entendre, ça ressemble à des cris d'enfants en détresse absolue.»
Les femelles sont enceintes pour un tiers d'entre elles. Le choc des événements cruels déclenche chez certaines le processus de l'accouchement. Elles mettent bas sous les coups de lances et de crochets.
Leur corps est déchiqueté, elles accouchent tout en subissant torture et panique.
Pour finir éventrées, mères et petits, éventrés sans pitié sous les applaudissements des spectateurs déchaînés !
Il est proprement inconcevable de constater que ces crimes se déroulent sur des îles appartenant à un pays civilisé, membre de l'UE !
Incompréhensible aussi la constatation que des jeunes habitants des Iles Féroé pensent pouvoir acquérir la « virilité » en massacrant sauvagement des mammifères marins qui sont pourtant parmi les amis les plus anciens de l'homme...
Je pourrais continuer à faire du phrase à phrase, mais je pense que c'est inutile.
Comme je le disais plus haut, le texte joue volontairement sur la sensibilité. Il est larmoyant, peu objectif et très partial.
On me rétorquera que cette chasse n'est pas nécessaire. Peut-être.
On me rétorquera qu'est est violente. C'est un fait, tout comme l'est l'élevage en batterie ou une guerre.
Toute mise à mort porte une part de violence.
On me rétorquera que c'est une mise à mort. Tout comme le fait de couper une salade!
Je rappelle que dans notre beau pays il y a une législation concernant la dignité des végétaux.
Je dirais ensuite, les animaux ne sont pas les amis de l'homme, tout comme les végétaux, contrairement à ce que dit (partiellement) le texte.
Ils font partie de la nature dans laquelle l'homme s'inscrit et dont il fait partie.
Ils ont une dignité propre, mais ne sont pas des hommes.
L'homme est là et se sert, tout comme le reste des êtres qui peuplent cette planète.
Il a juste un responsabilité de plus, dans la mesure où il est certainement plus conscient que n'importe quel être vivant de cette planète de ce qu'il fait et de ce qui si passe.
Là est sa force et sa faiblesse.
Mes deux cacahouètes.
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Tout à fait d'accord avec Eggman, enfin pour au moins 9 points sur 10.
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Eggman a écrit:
...
Tout d'abord j'ose espéré que la majorité savent qui est Franz Weber c'est principalement pour ça que j'ai mis le lien pointant directement sur sa fondation (qu'il soit apprécié ou non n'étant pas la question). Ensuite bien qu'il soit écologiste et partial, on le connait pour se battre contre toute sortes d'événements (je n'ai pas de meilleur mot en tête) tel que la chasse des animaux protégés, la protection de sites historiques ou alors la pollution sonore des F/A-18 et j'en passe. Je pars donc du principe que ce M. se renseigne avant de partir en croisade, et je ne dis pas que ce dauphin est protégé..
Ensuite que le texte ne soit pas neutre c'est évident, donc je ne vais pas revenir la dessus, il a le mérite surtout de donner envie d'en savoir plus et je constate que c'est ce que tu as fais. C'est également ce que j'ai fais, je ne me suis pas limité au site de M. Weber, car au départ c'est un document papier (un prospectus) qui m'a interpellé.
Je me suis limité au stricte minimum avec mon premier message avec ce qu'il faut pour éveiller la curiosité et ca me semble efficace. Et dans ton analyse tu prends tout au mot jusqu'à analyser les mots "amis" + "globicéphales" = "oui". Excuse moi mais c'est ridicule selon moi. C'est une question de bons sens, je vois pas pourquoi tu analyses la question "Est-ce que les animaux sont des amis?". Jusqu'à preuve du contraire ce dauphin n'a jamais chercher à faire du mal aux hommes et ça suffit. J'ai même pris la peine d'ouvrir un livre sur les mammifères marins. Il est connu pour être pacifique envers les hommes (pardon, les êtres humains), désolé je n'ai pas pu contrôler je ne voyage pas, mais je veux bien le croire..
Le fait de le tuer n'étant pas le problème soulevé, le fait d'être pacifique envers les hommes non plus.. mais le problème c'est la manière et le fait de tuer des femelles qui plus est portantes. Mais dis comme ça c'est nettement moins choquant et ça n'éveille pas autant l'envie d'en savoir plus.
Puis tu fais des références aux guerres, etc,.. mais ce n'est pas la question ici.
Tu dis qu'il ne s'agit pas d'un dauphin, le "dauphin" regroupant une famille, je t'assure que le globicéphale est bien un dauphin. Ce mot ensemble des sous-espèces et non pas une seule espèce.
La question c'est de faire la différence entre l'acharnement à tuer (que j'appelle un massacre), et tuer pour la nourriture. Pour le peu que je sache, en Suisse, on ne tue pas des vaches portantes même pour se nourrir. Et par moral on devrait limiter les souffrances et le stress de l'animal.
Je te rappel qu'en même que l'élevage en batterie est interdit, et bien d'autres choses encore que tu sembles trouver normal. Les Iles Féroé "appartiennent" au Danemark mais bien que le Danemark fasse partie de l'UE, ces Iles ne sont pas directement liées aux législations européennes. J'ose espérer que tuer des femelles portantes quel que sois l'animal est interdit dans ces législations et que les abattages doivent suivre certaines règles de moralité (mais je n'en sais rien).
Quoi qu'il en soit, je pense qu'il est important d'être conscient d'un maximum de chose qui se passent dans le monde pour au moins contrôler sa propre consommation. Comme par exemple ne pas acheter des manteaux de fourrure, ne pas consommer d'ailerons de requin. Et même ne pas consommer de la viande de globicéphale, tué de manière aussi absurde que les requins pour leurs ailerons.
Je trouve donc que ta conclusion est trop simpliste et que ton analyse ne pousse pas le raisonnement assez loin. J'ai l'impression que tu t'es limité au superficiel. Peut être en a tu rien a faire de ce que tu as dans ton assiette (quoi, comment et d'oû ça vient) ou sur tes épaules tant que tu peux consommer? J'ose espérer que non.
Anectode: je discutais avec un "ami" (note les guillemets) des licences libres tel que la GPL et le fait que certaines sociétés ne se privent pas de les violer et de bien le cacher. Il m'a répondu grossièrement que de toute façon, dès le moment qu'on met qqch a disposition, on perd forcément la main dessus et qu'il vaut mieux tout garder pour sois.
Exemple, l'armée XYZ utilise un de tes code dans le systeme de visée de ces missiles.
Indirectement tu as participé à la mort de N personnes et exterminé les femelles portantes dodo (okay c'était des chats).
Est-ce une raison pour s'en foutre et ne pas chercher à limiter les absurdités? Faut-il suivre la règles des 3 singes de la "sagesse"? Sans façon..
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OK, je me suis volontairement limité a faire une analyse plate du texte, à coller au texte et à en extraire les aspects qui manifestement servent à titiller l'affect plutôt que la raison.
C'est absolument tout.
Je vois en outre que j'aurais mieux fais de continuer jusqu'au bout pour démontrer l'absurdité du texte et surtout l'utilisation volontaire qui y est faite de "tous" les éléments qu'offre la rhétorique pour pousser les gens au dégoût et au rejet, sans donner une seule fois la possibilité de prise sur le réel et sans permettre l'analyse des faits.
Ce genre de texte m'horripile au plus haut point et quand j'en lis un, soit j'analyse, comme je l'ai fait pour couper court à tout affect, soit je me détourne pour la simple et bonne raison que ça bouffe du temps, et que ce genre de texte pullule.
Rien n'empêche chacun de se faire une opinion.
Tu postes ton message, je cite; "pour éveiller la curiosité".
Je poste le mien pour éveiller la raison.
Ensuite, je prends bien soin de ne pas donner mon avis, parce que mon but n'est pas là.
Tu dis : "Je pars donc du principe que ce M. se renseigne avant de partir en croisade".
Je te répondrai qu'une chose : "Malheureux!"
Laisse-moi filer une métaphore.
Un informaticien de mes connaissance me dis et le dis à qui vue l'entendre que les logiciels propriétaire c'est bien™.
Je suppose qu'il est bien renseigné avant de partir en croisade.
Je ne te suppose pas assez stupide, pour bien comprendre 1) que c'est une construction 2) le biais de ce genre de propositions.
Personnellement, je ne prends pas pour argent comptant ce que rencontre ce monsieur.
Ce que je ne maîtrise pas, je le met de côté pour analyse ultérieure.
En l'occurrence, deux points particuliers :
Cette chasse est elle toujours à caractère alimentaire, ce qui fut longtemps le cas?
Les cétacés sont-ils effectivement chassé sans distinction de jeunes, vieux, mâles, femelles, etc. ?
Chose qui n'est pas improbable, vu le genre de pêche.
Aucun élément à part ce texte très partial ne permet de me faire une opinion.
Par conséquent, je ne juge pas, je me contente de mettre en exergue les points discutables du texte.
En ce qui concerne le dauphin, je ne suis pas stupide, je connais très bien la taxinomie linéenne.
Je tiens juste a faire remarquer que d'appeler vulgairement ce cétacé un dauphin est un glissement volontaire qui à un but précis.
En ce qui concerne l'association dauphin-amis de l'homme, elle n'est pas de moi, elle sort tout droit du texte du site de Weber et encore une fois, cette association n'est pas fortuite.
Peu m'importe si depuis l'Antiquité le "dauphin" fascine par son intelligence qui le pousse à s'approcher sans crainte de ce qui l'intrigue. Ça prouve juste que l'homme ne fait pas partie du régime alimentaire du "dauphin".
Le reste, qu'il est gentil, etc. c'est prendre l'animal pour ce qu'il n'est pas, c'est le rendre égal à soi et capable de comprendre et réagir comme soi.
Ça porte un nom, c'est de l'anthropomorphisme.
C'est trompeur et en l'occurrence, c'est parfait pour élever l'indignation d'un cran.
Enfin, passons...
Ensuite, je veux bien convenir avec toi que tuer avec acharnement et en dehors de toute nécessité est condamnable, mais là n'était pas mon propos.
Je trouve donc que ta conclusion est trop simpliste et que ton analyse ne pousse pas le raisonnement assez loin. J'ai l'impression que tu t'es limité au superficiel.
C'était tout-à-fait l'objectif.
Mon avis et mon ressenti ne concerne que moi.
Je tentais juste de faire remarquer que ce texte était, l'aurai-je assez dit, très orienté...
Peut être en a tu rien a faire de ce que tu as dans ton assiette (quoi, comment et d'oû ça vient) ou sur tes épaules tant que tu peux consommer? J'ose espérer que non.
Première chose, et avant tout, c'est mon affaire!
Ensuite, et pour te répondre, je ne suis pas insensible, loin de là, à ce que j'ai dans l'assiette ou ce que je porte sur le dos.
Mais encore une fois, c'est mon affaire avant tout.
Pour aller au delà, il y a plusieurs aspects que ce texte ignore superbement, notamment l'aspect ethnologique qui m'intéresse, mais à nouveau, c'est ici encore mon affaire avant tout, puisque c'est mon ressenti.
J'analyse froidement ce que je vois je ne mélange pas mes choix réfléchis avec mes ressentis.
C'est pourquoi ce genre de texte m'agacent.
Ils visent le ressenti pour couper court à tout analyse.
Je cherchais juste à remettre la raison et l'analyse à sa place, en la poussant cette dernière au maximum dans le texte.
Mes deux cacahouètes supplémentaires.
[EDIT] Dis, on fait péter le score des messages les plus longs...
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OK, je me suis volontairement limité a faire une analyse plate du texte, à coller au texte et à en extraire les aspects qui manifestement servent à titiller l'affect plutôt que la raison.
C'est absolument tout.
Je vois en outre que j'aurais mieux fais de continuer jusqu'au bout pour démontrer l'absurdité du texte et surtout l'utilisation volontaire qui y est faite de "tous" les éléments qu'offre la rhétorique pour pousser les gens au dégoût et au rejet, sans donner une seule fois la possibilité de prise sur le réel et sans permettre l'analyse des faits.
A te lire on dirait qu'il n'y a que ces quelques photos et ce texte. Je comprend ce que tu cherches mais je le prend plutôt mal pour la simple raison que ça tourne en dérision un texte (en lui même ce n'est pas très important) mais implicitement l'_éventuelle_ vérité qu'il y a derrière (note bien le souligné). En lisant ton premier poste j'ai eu cette impression: on lit le texte, on s'interroge (10s), on te lit, on rigole en coupant une salade et on oublie.. :-)
C'est une impression personnelle, mais elle est la raison de ma longue réponse précédente.
Rien n'empêche chacun de se faire une opinion.
Et de ne pas se limiter à ce texte et ces quelques photos.
Première chose, et avant tout, c'est mon affaire!
Ensuite, et pour te répondre, je ne suis pas insensible, loin de là, à ce que j'ai dans l'assiette ou ce que je porte sur le dos.
Mais encore une fois, c'est mon affaire avant tout.
Ta manière de répondre me suggérait le contraire, c'est tout. Mais content de savoir que ce n'est pas le cas :-)
J'analyse froidement ce que je vois je ne mélange pas mes choix réfléchis avec mes ressentis.
C'est pourquoi ce genre de texte m'agacent.
Ils visent le ressenti pour couper court à tout analyse.
Peut être pour toi, je pense plutôt qu'ils visent le ressenti pour pousser à s'interroger et à s'informer. Bien qu'il puisse couper court au premier abord à l'analyse, pour autant qu'on se limite qu'à lui ce qui serait dommage. Un petit tour dans un moteur de recherche est très riche à ce sujet.
[EDIT] Dis, on fait péter le score des messages les plus longs... big_smile
Quand c'est trop long les gens ne lisent plus, dans ce cas je me limite qu'à quelques points. :-)
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Quand c'est trop long les gens ne lisent plus, dans ce cas je me limite qu'à quelques points. :-)
Je ne m'inquiète pas, personne n'aura lu jusqu'au bout.
Pour le reste et sur le fond, je suis volontiers d'accord avec toi.
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Bonjour!
Hé bien, certains ont apparemment lu jusqu'au bout. Merci bien pour l'échange, c'est rudement instructif. Par contre, je ne suis pas sûr que cela soit très facile à suivre.
N'est-ce pas un peu le débat des deux vitesses?
Une société ou un groupe DOIT survivre. Pour ce faire elle doit manger. Une fois que cela est fait, elle PEUT vivre. Pour ce faire, elle est très inventive, et dispose d'une foule d'outils (on vas pas lister les loisirs;-)). La société dans laquelle vivent ces pêcheur DEVAIT pêcher ainsi pour sa viande. Et maintenant, il PEUVENT pêcher ainsi pour vivre (tradition?). Doit-on les en empêcher? Je crois que la question est la survie. Ces "dauphins" sont ils nécessaires à notre survie?
Je reviens aux deux vitesses. La société humaine qui PEUT vivre actuellement peut aider ces membres faibles (Personne âgées, handicapées, limitées). Mais qu'en faisait une société qui DEVAIS survivre? (euthanasie utilitariste comme en Crête ou chez les Inuit)
Cette double vitesse rend les choses confuses pour moi, et me rappelle l'affaire Emile Louis. Certaines personne on pu être aidées pour sur+vivre (par la DDASS), mais lors de l'enquête, la justice est mise en cause. Quel doit survivre? La mémoire des personnes assassinées, ou le système judiciaire. Quel dois survivre? La tradition, ou la nécessité d'une diversité animale conservée.
Toute bonne semaine.
Dernière modification par layx (23 Nov 2008 14:17:04)
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Bonsoir,
moi aussi j'ai tout lu. Z'êtes motivé les gars bravo!!!
votre échange est très instructif, cela démontre qu'il y a et qu'il faut de tout pour faire un monde.
J'espère pouvoir vivre un jour dans un monde parfait......
A+
Rodyste
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Un de plus qui a tout lu...
rodyste a écrit:
J'espère pouvoir vivre un jour dans un monde parfait......
Ben moi pas, qu'est-ce qu'on se ferait chier dis donc !
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Laissez les pecher et manger ce qu'ils veulent.
Je n'ai jamais entendu dire que les îles Féroé était de grands exportateurs. Ils pechent pour eux.
Il est aussi possible de faire des photos de genre dans un abattoire en suisse...
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@ tguillod
C'est un peu court !
Premièrement, la question est de savoir si cette pêche :
1a) est utile et nécessaire.
1b) est pratiquée avec discernement et en respectant un minimum l'environnement et les animaux.
2) n'est pas devenue qu'un "sport"(je prends un raccourcis), auquel cas, cette pratique serait tout à fait condamnable.
Deuxièmement, une pratique discutable n'en excuse pas une autre.
Troisièmement, concernant les photos, c'est exactement ce que j'indiquais.
Elles sont une construction et une interprétation, avec tout ce que cela comporte comme biais par rapport à la réalité.
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utile : tout est relatif
on peut cesser de manger de la viande, du poisson, ...
ils peuvent importer des conserves depuis le pacifique, du blé américain, .... : est ce écologiquement meilleur ?
discernement
Comme je l'ai dit j'ai pas l'impression que ce pays et un exportateur.
Par contre, la photo permet d'afffirmer (à mon sens) que cette pêche n'est pas industriel (c'est pas un gigantesque baleinier japonais)
sport
Je sais pas si le terme est adapté, je dirais plutôt tradition
Si je soutiens le combat de franz weber contre le FA 18 (là on peut parler de sport), mais je trouve que dénoncer ce genre de choses est trop facile. Il joue sur le côté émotionnel de la chose. Quand on habite en suisse, que l'on est relativement riche, il est facile de juger les autres.
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Concernant les F/A-18, je serai plus nuancé que toi...
Je suis plutôt pour interdire les vols, mais pas pour les mêmes arguments.
Les arguments de F. Weber dans ce domaine sont très vite démontés quand on connait l'aviation et la doctrine d'emploi de ces appareil au sein de l'armée suisse. Ce sont des arguments qui, comme ici, on tendance à limiter le raisonnement et jouer sur l'emotionnel.
Quelqu'un qui analyse un problème par différentes voies le fera quel que soit le texte d'origine, il cherchera des informations depuis différentes sources. Mais ce comportement n'est (hélas) pas le plus courrant (s'il l'était, on aurait moins de problème avec des spécifications matériels de certains perifériques). Le commun des mortels ne prend pas de temps pour analyser l'information, il enregistre et soit ça le touche et il s'accroche à cette version, soit il rejette sans aller plus loin.
Ainsi, les données établies pour parler du problème F/A-18 sont sur-évaluées et d'autres données qui pourraient être utile tout en restant vraies et vérifiables sont, elles, omises !
L'aviation militaire suisse n'est pas nécessaire et ce, depuis l'été 1940 où sa trop grande efficacité a fait utiliser des moyens de pression diplomatiques pour en venir à bout.
F Weber parle de pollution acoustique, la pollution acoustique n'est qu'anecdotique pour le problème des F/A-18.
Il indique que les aérodromes vivraient très bien sans l'armée, ce n'est clairement pas le cas et ça ne pourrait le devenir qu'en augmentant de façon importante les vols civils donc, la pollution acoustique, invalidant de fait cet argument.
Les données de consomation sont fausses, largement au dessus de la réalité (qui est pourtant élevée)... si quelqu'un veut commencer un travail d'analyse, il trouvera tellement d'incohérences et de fautes dans les données qu'il risque de ne pas aller plus loin et de jetter aux oubliettes un projet dont le fond n'est pas si mal mais dont la forme, la présentation est si biaisée qu'elle a l'effet inverse.
Dernière modification par Drakho (25 Nov 2008 08:41:33)
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Après lecture de tous ces messages, je ne puis que me réjouir de vous voir débattre, et de tenter de trouver diverses argumentations plus fouillées que " c'est bien, c'est nul, ..." Ha que ça fait du bien quelques jolis débats! A quand la participation des membres de Swisslinux.org à infrarouge?
De mon côté, j'applaudis des deux mains l'analyse d'Eggman! et je suis 100% d'accord avec lui. De nombreuses association et structures se sont dotées de solides spécialistes en rédaction et en "usage de l'image" afin de canaliser les opinions du public. Donc, pour moi, les communiqués d'ONG, et encore plus ceux d'OG, sont à prendre avec des pincettes. Ces informations sont toujours à comparer entre plusieurs sources.
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J'ai vu cet article sur un site style "hoaxbuster", avec un lien vers la "doc technique" (http://www.whaling.fo/nammco99whalingandanimal.htm). Le site mettait en évidence que la mort du mammifère arrive en moyenne en 30 secondes.
Pas pour dire que tout est faux, mais surement l'auteur a fait preuve d'imagination.
Pour les curieux, voici le lien vers le site style hoaxbuster (en italien):
http://attivissimo.blogspot.com/2008/11 … lfini.html
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Merci pour les infos.
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Bonsoir.
Hoaxbuster édite un article sur la question (màj le 14.11.08)
http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/hoa … icle=72871
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