Remarque pertinente.

Probablement hors-concours, mais allons-y.
Il faut éloigner les micros des haut-parleurs, ou tout du moins régler la balance entre les deux voire carrément couper les périphériques son I/O non utilisés, histoire d'éviter un (sub-)larsen.
Ça parait con, mais j'ai le problème sur mon portable.

Mon commentaire est probablement inutile, mais bon, sait-on jamais.

Sinon, vérifier le câblage, s'il y a lieu. Connecteur oxydé, parasites (quasi) assurés.

Les cartes son intégrées ont des entrées qui sont optimisées au niveau du hardware pour fonctionner à 0 dB en entrée (capture dans l'alsamixer). Or ce 0 dB correspond à un niveau ligne. Ce qui implique que pour avoir un son de la meilleure qualité possible en capture, il faut régler le niveau d'entrée à 0 dB, couper tous les boosts, et utiliser une table de mixage entre l'entrée et le micro pour régler le niveau du micro. Ou utiliser un micro amplifié qui soit capable de sortir un niveau ligne correspondant à celui des entrées de la carte son.

Malheureusement, en pratique il est difficile de savoir ce que l'on fait car bien peu de constructeurs donnent les caractéristiques techniques détaillées de leurs cartes quand ce ne sont pas des cartes audiophiles ou professionnelles. Il faut donc recourir au système d: régler l'alsamixer à 0 dB (j'insiste!), rentrer une fréquence sinusoïdale avec un générateur (par exemple avec un smartphone branché sur la table de mixage), lancer un vu-mètre comme meterbridge. Ceci permet de régler le volume de sortie et les vu-mètres de sorties de la table de mixage à 0 dB quand meterbridge est à 0 dB. Si les vu-mètres de sortie de la table de mixage ne peuvent pas être mis à 0 dB quand meterbridge et l'alsamixer sont à 0 dB, noter la valeur affichée par ces vu-mètres de sortie et utiliser cette valeur comme valeur de référence pour la sortie de la table de mixage.

Ensuite on peut arrêter le générateur et régler le volume du micro sur la table de mixage en se fiant au vu-métres de la table de mixage. Noter que faire un bon mixage est un art. Ainsi, pour la prise de son et le mixage final des vu-mètres modernes comme le jkmeter sont à préférer aux vu-mètres old school. Les jkmeter essaient de faire le meilleur compromis possible entre l'analogique (micros, vinils, guitares électriques, etc. - les sources audio) et le digital (jkmeter-14 pour rendu sur support 16 bits, jkmeter-20 pour rendu 24 bits). https://wiki.linuxaudio.org/apps/all/jkmeter

Il faut aussi prêter attention au fait qu'une table de mixage est un instrument analogique et qu'elle attaque un convertisseur digital. L'analogique a un head room, pas le digital (quand tous les bits sont à 1, ils sont à 1 et le signal ne peut aller plus haut). L'entrée du convertisseur ne doit pas saturer, même dans les pics très brefs. Il faut donc que les pointes du signal de sortie de la table de mixage ne dépassent jamais 0 dB. Si la table ne dispose pas de vu-mètres qui affichent ces pointes, ils affichent la valeur moyenne du signal et il faut régler le signal pour qu'il ne dépasse jamais -6 à -18 dB. Ces valeurs sont données à titre indicatif et seuls des essais pratiques permettent de trouver, de cas en cas, les bonnes valeurs en fonction de la source.

Ces cartes son intégrées (de même que quasiment tout ce qui n'est pas audiophile ou professionnel) ne sont jamais que du hardware bon marché (une carte son pro et ses convertisseurs peuvent couter plus cher que tout le reste du PC), et il ne faut pas rêver. Il est néanmoins possible d'en sortir un son de relativement bonne qualité, mais à la condition de comprendre le hardware et donc de les utiliser à 0 dB comme expliqué ci-dessus. De plus, il faut mettre en sourdine toutes les entrées non utilisées.