Même avis !

J'utilise et j'achète des HP pour leur excellent support sous GNU/Linux.
La majorité d'entre elles fonctionnent sans soucis grâce à HPLIP.

J'ai une C6380 (compatibilité), j'ai fait des impressions par USB/LAN/WLAN/Bluetooth via un dongle.
C'est toujours passé, mais ça demande de fouiller un peu pour les utilisations exotiques genre bluetooth.

Un bémol, le WIFI peut être relativement mal protégé sur les imprimantes (wep au mieux sur la mienne).

Le mieux est de jeter un œil à http://hplipopensource.com pour vérifier la compatibilité avant d'acheter.

Quand t'as une DesignJet, tu changes complètement d'avis sur le "excellent support sous GNU/Linux". :-)

Et bien mon père avait acheté une HP DesignJet 10ps il y a relativement longtemps maintenant. Une machine intéressante sur le papier tout du moins. En ajoutant une carte réseau JetDirect elle correspond à une DesignJet 20ps. Ce ne sont pas des plotters, mais des imprimantes semi-professionnelles (ces modèles ne se font plus aujourd'hui).

En pratique elle avait une très bonne qualité d'impression, c'est indéniable.. mais d'énormes défauts. Bien que se sont en théorie des imprimantes Postscripts, en réalité c'est complètement faux. Inutile de penser pouvoir imprimer quoi que se sois à l'aide de Ghostscript. Dit autrement, inutile de penser pouvoir imprimer sur un système d'exploitation non supporté par HP tel que GNU/Linux.
Du côté de Windows il ne suffit pas d'installer l'imprimante comme n'importe quelle imprimante. Car l'imprimante ne comprend pas le Postscript. Il y a donc un logiciel dit de "RIP" qui correspond à une sorte d'imprimante virtuelle. Pour imprimer, les fichiers Postscript sont transmis dans cette imprimante qui "RIP" le document dans un format compréhensible par la DesignJet. Puis le document est transmis dans ce format douteux à l'imprimante. J'avais fais quelques recherches et d'après mes souvenirs ce format RIP ressemble à un Postscript trafiqué par HP. Bref je n'ai jamais réussi à faire une impression sans passer par le PC Windows de mon père (vachement utile d'avoir l'imprimante sur le réseau :-)).
Concernant le logiciel de RIP, même sous Windows c'est un gros foutoir. Tout d'abord, le logiciel n'est pas téléchargeable depuis le site d'HP (en tout cas pas a cette époque). Ainsi il fallait téléphoner/mailer le service après vente HP pour recevoir par la poste le CD d'installation avec les nouvelles versions. Deuxièmement la configuration de l'imprimante ne se fait pas depuis l'interface conventionnel de Windows. Il faut passez par leur outil qui ouvre une page web et qui donne l'accès à certaines configs. Malheureusement c'est très limité. Par hasard en trafiquant les boutons du panel de l'imprimante j'ai pu découvrir un moyen de sortir une page de diagnostique (par exemple). HP n'a jamais voulu communiquer les combinaisons sur ce panel.

Le logiciel de RIP c'était le premier gros point négatif. L'histoire du panel c'est pour en venir au second gros problème. Avant de détailler ce point sachez que cette imprimante est devenu complètement inutilisable et a coûté bonbon au final.
Une fois elle a commencé à déconner complètement. C'est à dire que la mécanique qui s'occupe de déplacer les têtes faisait des bruits de claquement. L'imprimante se mettait en erreur et impossible de faire quoi que se sois. On a démonté l'imprimante et il s'est trouvé qu'un engrenage (en plastique) avait cassé. Il y a pleins de techniques variées pour détecter que les têtes arrivent sur une extrémité de la barre. Un fin de course par exemple. Mais avec cette imprimante, c'est fait directement sur le moteur. Lorsque les têtes arrivent en butées, le moteur sert et donc le courant augmente. Cette montée du courant fait office de détection (on a pris un bon moment avant de piger, car impossible de trouver le moindre fin de course ou le moindre capteur optique, capacitif, ... ). C'est sûrement une question d'économie à la fabrication mais a force de jouer la dessus, le moteur à fait péter l'engrenage. On a pu le réparer et ça a remarché pour quelque temps.

Et c'est là qu'on passe au troisième problème. L'imprimante a cessé de fonctionner complètement du jour au lendemain. Non pas que la mécanique avait de nouveau foiré (d'ailleurs je n'ai pas tout dis sur la mécanique), mais plutôt qu'on a dépassé le quota d'impression.
Vu qu'elle n'imprimait plus du tout, on s'est renseigné un peu comme on pouvait. Et il se trouve que toutes les imprimantes modernes on des quotas. Par exemple si vous avez des têtes interchangeables (c'est ce qu'il y a dans les DesignJet), et bien même si une tête est valide, dès le moment qu'elle a été utilisée un certain nombre de fois elle bloque l'imprimante. Vu que ces têtes coûtent chers, on a toujours fait en sorte de les garder le plus longtemps possible. Par exemple quand elles se bouchaient complètement (encre séchée) on les nettoyait à l'ultrason (vous prenez un buzzer piezoelectric (les buzzer plat et rond souvent une des face est de la couleur du laiton..) vous mettez la tête et le buzzer dans l'eau et pour autant que vous avez un générateur de signaux ça fait un bon bain à l'ultrason).
Bref, même les têtes toutes propres finissaient pas ne plus fonctionner.. on a découvert par l'intermédiaire d'un revendeur qu'après un certains nombre d'utilisation elle sont automatiquement déclarées comme inutilisables par l'imprimante (merci HP). De même que l'imprimante elle même se bloque dès qu'elle atteint un quota. On m'a dit qu'il pouvait y avoir un quota sur le nombre de nettoyages. Je pense personnellement que les commandes sur le frontend de l'imprimante permettent de remettre à zéro les quotas. Mais forcément, ces informations sont introuvables, faut bien que les techniciens HP soient payés pour aller dans les entreprises "dépanner" les imprimantes en appuyant sur 3 boutons.

Suite à ça on s'est intéressé à Canon, mais là aussi, la pratique des quotas est courante. Donc depuis plus d'un an, on a plus du tout d'imprimante couleur. On utilise une vieille BubbleJet de Canon qui a plus de 10 ans et qui a cette époque avait encore de la vrai mécanique (pas des engrenages en plastique) et qui comprend le Ghostscript.


Je suis sorti un peu du sujet de départ mais je pense qu'il est important d'être conscient que les imprimantes d'aujourd'hui c'est du gros foutage de gueule. Acheter une imprimante multi-fonctions avec scanner, etc,.. c'est tout sauf une bonne idée. Il y a une grande chance que si l'imprimante bloque, alors le scanner se bloque avec.


Bref, ce n'est qu'une expérience personnelle... mais il faut voir plus loin que juste le fait de savoir si l'imprimante est supportée sous GNU/Linux ou non.

@Eggmann, pour les cartouches d'encre en bas de Lausanne nous avons la station-d-encre.ch/ Là-bas il est possible de recharger les cartouches et de les réinitialiser....
Autrement je suis d'accord avec tout ce qui dit ci-dessus. On pourrait rajouter que les imprimantes sont intelligemment conçues de telle manière qu'une pièce cède au bout d'un certain nombre de pages...Au nom du développement durable. Fini le matériel que l'on garde au moins 10 ans !

Bonjour,

Personnellement j'utilise une canon mp620, désormais remplacé par la mp640.... Elle s'intègre parfaitement dans Ubuntu print+scan en wifi.

Pour les comparaisons va sur le site Les numériques

Je peux te fournir les commandes pour son installation sous Ubuntu !

Cdt BoB

Dernière modification par webdevonlinux (23 Jul 2010 10:22:14)