Sujet: Les Macbooks sous Linux
Distribution: Indépendant de la distribution
Niveau: Débutant
Auteur: Aelia
Cette page à pour but de donner les informations nécessaires pour l'installation et la configuration de Linux sur un MacBook (indépendamment de la version de celui-ci, mais aussi de la distribution).
La première génération de MacBook, il dispose d'un processeur CoreDuo, et d'une carte WiFi Atheros(abg).
La réponse est rapide : TOUT marche.
Ce MacBook, est celui qui passe le mieux sous linux.
La deuxième génération, disposant d'un processeur Core2Duo (65 nm), et d'une carte WiFi Atheros(bgn).
Quasiment tout.
La troisième génération, disposant d'un processeur Core2Duo (65 nm), et d'une carte WiFi Broadcom(bgn).
La quatrième génération, disposant d'un processeur Core2Duo (45 nm), et d'une carte WiFi Broadcom(bgn).
Il est possible de redimensionner la partition depuis Mac OS X et installer Linux (ou windows, ou les deux, mais ce ne sera pas discuté ici) en parallèle.
Avant de commencer il faut vérifier certaines choses.
Il est préférable de faire toutes ces opérations (y compris la redimension de la partition) depuis Mac OS X ou le DVD d'installation.
Une fois les vérifications faites, ouvrez un terminal et tappez :
diskutil resizeVolume /dev/disk0s2 [taille du disque moins la taille que vous voulez allouer à Linux]
Suite à cette commande, le programme va vérifier si l'opération est faisable ou non, ce qui peut prendre un moment. Puis, s'il ne détecte aucun problème va automatiquement faire le redimensionnement ou retourner une erreur.
En cas d'erreur
Vérifier :
Dans ce cas, il n'y a pas à chercher très loin, il suffit sous Mac OS X de séléctionner le CD de l'installation de Linux comme media de démarrage avec l'utilitaire “Disque de Démarrage” dans les Préférences Système.
Cette opération a un but, éviter que le MacBook ait une latence de 3-4 secondes au démarrage en affichant une icône de répertoire avec un point d'interrogation [qui signifie qu'il ne trouve pas la partition sur laquelle il est sensé démarrer].
Les Mac Intel utilisent un système de Table de partitions différent des machines Intel basées BIOS. Puisque, si vous avez choisit de ne plus avoir Mac OS X sur votre disque dur interne, vous avez le choix sur la Table de Partitions. Ce choix étant :
Il faut aussi noter que l'on peut utiliser seulement MBR même avec Mac OS X installé, mais celà peut poser des problèmes encore inconnus.
Ceci est une question majeure pour Linux en général, et pas seulement sur les MacBooks.
Le fait est que si vous gardez Mac OS X, avec BootCamp, le système va vous donner une erreur concernant un disque “qui ne peut pas être utilisé” si vous avez PLUS de 4 partitions.
Si vous n'utilisez pas BootCamp, que vous n'avez pas Mac OS X, ou que vous utilisez une table MBR, vous n'avez pas besoin de vous préoccuper de cela.
Le choix du nombre de partitions est une question de gout et d'utilisation de votre système.
Mais selon l'auteur il est agréable d'avoir une partition pour les données utilisateur comme ça, si on décide d'installer une autre distribution, ou de réinstaller tout simplement il suffit de détruire le contenu de la partition / et toutes les préférences utilisateur sont gardées intactes.
L'utilitaire que vous allez utiliser pour faire le partitionnement dépend beaucoup de la distribution choisie. Il faut tout de fois savoir qu'il ne faut PAS utiliser fdisk ni un dérivé pour faire un partitionnement GPT.
L'auteur propose parted ou un équivalent [ gparted étant juste une interface graphique pour parted ].
Pour les utilisateurs de BootCamp, il peut arriver que certains programmes de partitionnement détruisent la synchronisation entre GPT et MBR, il serait donc pratique d'utiliser un CD rEFIt [ou un rEFIt installé] pour les resynchroniser. [avec Ubuntu, vous n'avez pas besoin de vous soucier de cela.]
Dans ce cas quasiment n'importe quel éditeur de partitions peut faire l'affaire, il faudra cependant noter que parted ou les équivalents [comme celui que Ubuntu utilise à son installation] utilise le système de partitions déjà présent sur le disque, et donc qu'il serait mieux d'aller dans un terminal pour détruire le système GPT. Avec :
# parted # mktable mbr # quit
La suite est particulièrement dépendante de la distribution choisie, il est donc impossible de décrire l'installation elle-même.
Le Trackpad apple est assez spécial, c'est pour cette raison qu'il permet autant de choses différentes. Le driver pour faire fonctionner le touchpad est séparé en deux parties :
Pour que le trackpad fonctionne il n'y a besoin que de la partie kernel, la partie driver X, n'est là que pour les fonctionnalités avancées.
Pour avoir les fonctionnalités avancées du touchpad [le défilement à deux doigts, le “tap” à plusieurs doigts, etc] il faut préciser comment le driver X doit interpréter les signaux que la partie kernel lui envoie [autrement dit ce que l'on fait subir au touchpad].
Pour faire cela, il faut éditer un fichier de configuration :
/etc/X11/xorg.conf
Ce fichier est séparé en différentes sections [il n'est pas possible ici d'être complètement exhaustif, si vous voulez en savoir plus il y le site de Xorg, ou bien le man xorg.conf].
Dans la plupart des distributions, le fichier contient déjà une section qui utilise synaptics il suffit donc de chercher ce mot dans le fichier.
Maintenant voici ce à quoi pourrait ressembler la partie du fichier concernant le touchpad:
Section "InputDevice" Identifier "Touchpad" # cette ligne n'a aucune importance # en soi elle sert juste à donner un nom pour identifier le touchpad # il serait préférable de ne pas le changer s'il existe déjà Driver "synaptics" Option "Protocol" "Auto" Option "Device" "/dev/input/pci-0000:00:1d.3-usb-0:1.1-mouse" # cette ligne est dépendante de la # version du macbook si elle existe # déjà il serait mieux de ne pas la # changer. # la ligne qui suit définit la pression en dessous de laquelle le driver ignore un toucher. Option "FingerLow" "25" # la ligne qui suit définit la pression à laquelle le driver considère que l'on appuie sur le trackpad Option "FingerHigh" "30" # la différence de déplacement lors d'un défilement vertical puis horizontal Option "VertScrollDelta" "20" Option "HorizScrollDelta" "50" # permet d'activer le défilement à deux doigts vertical, puis horizontal Option "VertTwoFingerScroll" "True" Option "HorizTwoFingerScroll" "True" # ces options permettent de faire un click droit [c'est le click 3] à deux doigts [consideré comme # le bouton 2 du trackpad] et un click du milieu [click 2] avec trois doigts [bouton 3] Option "TapButton3" "2" Option "TapButton2" "3" # les lignes suivantes définissent la vitesse minimale, maximale et le coefficient d'acceleration # en fonction de la vitesse de déplacement du doigt sur le touchpad Option "MinSpeed" "0.79" Option "MaxSpeed" "0.88" Option "AccelFactor" "0.0015" EndSection
La configuration au dessus donne un comportement similaire à celui sous Mac OS X, d'autres options sont disponibles, définies dans la documentation de synaptics. [il serait trop long de toutes les expliquer].
Un petit problème que l'on remarque quand on regarde un clavier de MacBook, est l'absence de touche Alt_Gr. En effet, cela est problèmatique car, la façon dont le clavier est géré sous Linux est similaire à celle de Windows, cette touche est nécessaire en tant que modificateur pour les caractères spéciaux. Comme par exemple :
| # ¼ ½ ¬ ¦ ¢ ] }
large Pour remédier à cela, il y a plusieurs façons, certaines sont dépendantes de la distribution, d'autres de l'environnement graphique utilisé, etc.
xmodmap est un programme qui permet de modifier le signal que X envoie aux programmes quand on appuie sur une touche. [pour autant qu'il voie qu'on appuye sur une touche]. Cette modification est valable uniquement pour l'utilisateur qui l'a faite. Et donc doit être faite après le démarrage de la session graphique.
Le fichier dans lequel on va mettre les modifications que l'on désire faire sur le comportement du clavier est ~/.xmodmap [”~/” veux tout simplement dire qu'il se trouve dans le répertoire de l'utilisateur qui lance la commande].
Dans ce fichier de configuration, on peux mettre les modifications sous la forme :
keycode <numéro de keycode> = <action>
Où le <numéro de keycode> est le signal que X traite, et <action> est le signal que X envoie aux applications. Dans notre cas la touche qui nous manque le plus : Alt_Gr est le signal ISO_Level3_Switch
Ce qui veux dire que pour transformer la touche pomme droite en Alt_Gr on utilise la ligne :
keycode 116 = ISO_Level3_Switch
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