Il vous suffit normalement de double-cliquer sur le fichier téléchargé pour pouvoir l'installer.

Si tel n'est pas le cas, il y a d'autres solutions.

François Marthaler a écrit:

Malheureusement ce n'est pas aussi simple.

Je viens de le faire sur une Ubuntu Precise à jour (et brute d'installation). Aucun soucis.
Le paquet s'est ouvert avec la « Logiteque Ubuntu », J'ai cliqué sur « Installer » et mis mon mot de passe.
Tout s'est déroulé comme prévu !

Du coup, je suis curieux de voir la marche à suivre.

@François Marthaler
C'est malheureusement  totalement inutile.

Le paquet fournis par l'administration valaisanne est un paquet complet, installable, autonome et il contient déjà une entrée dans le menu.
Le fichier en question est /usr/share/applications/vstax2014.desktop.

Son contenu est le suivant :

$ cat /usr/share/applications/vstax2014.desktop 
[Desktop Entry]
Version=1.0
Terminal=false
Icon=/usr/share/vstax2014/vstax2014.png
Type=Application
StartupNotify=false
Categories=Office;
Exec=/usr/share/vstax2014/vstax2014.sh %U
MimeType=application/vstax2014;
Name=VSTax 2014
GenericName=VSTax 2014
GenericName[en]=VSTax 2014
GenericName[de]=VSTax 2014
GenericName[fr]=VSTax 2014
GenericName[it]=VSTax 2014

M'est avis que c'est suffisant pour pouvoir le lancer. En sus, il est déjà dans la catégorie Office

Cordialement.

@Cuzco

Effectivement, le Valais fournit un logiciel qui s'intègre mieux à Ubuntu (en fait n'importe quelle dérivée de Debian, même si la distribution de référence est Ubuntu) avec les paquets .deb et aux dérivées de Redhat avec les parquets .rpm.

Le canton de Vaud fournit un logiciel dont l'installation est plus fruste et plus générique. Il est néanmoins parfaitement utilisable.
Reste qu’effectivement son installation n'est n'est pas « automagique ».
L'informatique ne l'est pas, mais elle peut tendre à rendre la vie des utilisateurs plus agréable.
Ce qui visiblement n'a pas été le cas et cela me navre…

Cuzco a écrit:

Deux remarques :
- lorsqu'un canton met à disposition un logiciel pour la déclaration des impôts que le contribuable va payer, ne pensez-vous pas qu'il devrait tenir compte de tous ses administrés en mettant à disposition un logiciel facilement installable, le Valais le fait. Personnellement, les problèmes informatiques liés ne m'intéressent pas. Ce que je cherche, c'est la même efficacité que dans le canton voisin.

- est-il normal que cette indifférence envers les utilisateurs Ubuntu doive mettre en route (même si je pense que vous le faites volontiers) un spécialiste pour faire fonctionner un logiciel qui tourne parfaitement sur les deux autres systèmes ?

Il faut bien comprendre que les deux logiciels sont tout à fait utilisable dans leur état: en effet, l'une des puissances de Java (l'outil utilisé pour développer ces logiciels) est qu'il n'y a pas besoin d'avoir une machine ou un système d'exploitation spécifique pour pouvoir utiliser ce logiciel.

La seule condition est d'avoir la bonne version de Java sur votre ordinateur. Et là, il existe deux versions: une totalement libre nommée OpenJDK et la version officielle de Java fournie par Oracle. La version libre est bien évoluée, mais ne fournit pas forcément tous les outils nécessaires à l'application, c'est pourquoi parfois il vaut mieux installer la version officielle d'Oracle.

Après, le fait d'avoir un raccourci qui exécute la bonne commande (typiquement "java -jar /chemin/application") est dépendant de votre environnement et ça ne vous empêche pas de l'utiliser avec une simple ligne de commande. Les deux logiciels d'impôts sont donc totalement utilisable par tous les contribuables, il manque juste un peu de fioriture pour l'un.

Par exemple, il existe un autre système d'exploitation libre appelé FreeBSD qui n'a rien à voir avec Linux ni Ubuntu. Eh bien, ces deux logiciels peuvent très facilement être utilisés avec la ligne de commande sans autre prérequis.

Par contre, il faut savoir que de distribuer leur logiciel sous forme de paquet (le logiciel et les raccourcis mis dans un même fichier) demande beaucoup plus de travail, car il est nécessaire de définir à l'avance toutes les dépendances du logiciel et de vérifier que ces dépendances (typiquement Java ou OpenJDK) soient disponibles dans la bonne version de votre système d'exploitation (typiquement Ubuntu 8.04 n'arrivera sûrement pas à exécuter l'application). De plus, il faudra faire un paquet différent par système : un .deb pour Debian, un autre .deb pour Ubuntu, un .rpm pour RedHat, un autre .rpm pour CentOS, un package pour FreeBSD, un .msi pour Windows...

Du coup, faire un paquet pour votre distribution fait perdre tous les avantages de Java et fait perdre plus de temps aux développeurs qui pourraient utiliser ce temps pour améliorer leur logiciel.

Dernière modification par Trim (22 Mar 2015 10:05:24)

Bon. Je crois qu'on a perdu plusieurs personnes en route au milieu des diverses explications avec des informations qui ne sont pas toutes destinées au néophyte. Je vais donc tenter de résumer la situation.

Avertissement: Je ne suis pas développeuse de logiciels, je vais donc faire d'horribles raccourcis et simplifications. Merci à Ceux-qui-savent de corriger les éléments erronés.

1° fait) Le monde du propriétaire est, par définition, fermé, monolithique et homogène. Je pense que tout le monde ici voit quels sont les problèmes liés au monde propriétaro-privateur, je n'y reviens donc pas. L'avantage est que, si on se coule dans ce monde là, les paramètres sont toujours les mêmes (plus ou moins) pour concevoir un logiciel qui tourne sur un système propriétaire identique. D'où une certaine facilité à créer un logiciel pour les deux géants du marché (un seul format de logiciel à développer pour chaque système).

2° fait) Le monde du Libre est, lui aussi par définition, multiple, mouvant, évolutif et donc pas du tout homogène. C'est sa force et sa faiblesse. Il y a une multitude de logiciels libres qui font les mêmes choses, plus ou moins différemment. De même, il y au une multitude de distributions GNU/Linux, elles ne fonctionnent pas toutes sur le même principe, ne suivent pas toutes le même système de fichiers, n'ont pas le même installeur, etc.

Conséquence: Si je dois développer un logiciel pour n'importe quel système, je vais faire les différents éléments constitutifs du logiciel et les grouper. C'est ce qu'on appelle les sources. Ces sources peuvent être compilées pour fonctionner sur un système d'exploitation. Je peux aussi, par la suite, faire un paquet qui permettra d'installer directement mon logiciel sur un système d'exploitation spécifique (ou une famille de systèmes). On voit donc que créer un paquet va demander un investissement supplémentaire car il ne conviendra que pour un nombre limité de systèmes. Pour y voir plus clair, je recommande la lecture de l'article Paquet de Wikipedia.

Pour le cas qui nous occupe, selon les cantons, les logiciels ne sont pas fournis au même format, mais tous sont complètement fonctionnels sur GNU/Linux.
Ici, c'est vraiment le canton du Valais qui a fait du zèle en proposant des paquets installables complets convenant pour les deux installeurs les plus répandus: en .deb et en .rpm.
Si vous avez le choix entre un fichier-source ou un paquet .deb (pour les systèmes basés sur Debian, comme Ubuntu) ou un .rpm (pour les systèmes basés sur RedHat ou ayant adopté ce type d'archives comme Mandriva), prenez le paquet adapté à votre distribution! Ça permet d'installer proprement, avec gestion des dépendances intégrée au système (ici via la logithèque Ubuntu) et de désinstaller tout aussi proprement. En prime, les choses ont été si bien pensées qu'un raccourcis va automatiquement s'ajouter au menu, ici dans la rubrique 'Office' ou 'Bureau'.
On ne peut définitivement pas reprocher au canton du Valais d'avoir fait les choses mieux que les autres !

François Marthaler semble dire que cela n'a pas fonctionné ainsi quand il a essayé d'installer, je lui recommande de réessayer (si ça ne fonctionne pas, il me semble qu'il doit y avoir un gros souci avec le système d'exploitation de l'ordinateur en question).

Petite remarque complémentaire à l'utilisation de VSTax
Afin de pouvoir afficher et imprimer les fichiers .pdf avec le visionneur de documents dans VSTax procéder de la manière suivante:

Ouvrez VSTax,
puis dans la barre de menus cliquez sur Outils > Options
Dans la fenêtre VSTax2014 - Options et paramètres vérifiez que l’onglet Paramètres du programme soit affiché.
Sous Commande d'ouverture du programme PDF (impression) saisissez:
evince %1
puis cochez la case Voulez vous utiliser un autre programme pour l'affichage des fichiers PDF ?

Puis cliquez sur le bouton Ok
Voilà le tour est joué

Pas besoin d'installer Adobe Reader !!! Le visionneur de documents (Evince) reprend ses droits.