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Lixette [Journaux]
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 ===== Radio ===== ===== Radio =====
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 +== En lien avec Fêtons Linux 2011 ==
 +  * Couleur 3 - Six pieds sur terre - Emilie Gasc. 5 x 3 min : (les [[http://www.rsr.ch/#/couleur3/programmes/six-pieds-sur-terre/?date=03-10-2011|3]], [[http://www.rsr.ch/#/couleur3/programmes/six-pieds-sur-terre/?date=04-10-2011|4]],  [[http://www.rsr.ch/#/couleur3/programmes/six-pieds-sur-terre/?date=05-10-2011|5]], [[http://www.rsr.ch/#/couleur3/programmes/six-pieds-sur-terre/?date=06-10-2011|6]] et [[http://www.rsr.ch/#/couleur3/programmes/six-pieds-sur-terre/?date=07-10-2011|7]] octobre),
 +  * Couleur 3 - Point Barre [[http://www.rsr.ch/#/couleur3/programmes/point-barre/?date=01-10-2011|samedi 1er octobre]]
 +  * RSR 1ère - On en parle - Jean-Olivier Pain [[http://www.rsr.ch/#/la-1ere/programmes/on-en-parle/?date=06-10-2011|le 6 octobre]]
  
 == Suite aux Linuxdays 2008 == == Suite aux Linuxdays 2008 ==
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 ❚Fêtons Linux, à l’Hepia, rue de la Prairie 4, vendredi 8 octobre de 14 h à 21 h, infoswww. fetons-linux. ch ❚Fêtons Linux, à l’Hepia, rue de la Prairie 4, vendredi 8 octobre de 14 h à 21 h, infoswww. fetons-linux. ch
 +</note>
 +== Tribune de Genève - en lien avec la journée Fêtons Linux (7.2011)==
 +[[http://archives.tdg.ch/actu/hi-tech/imprimerie-permis-peuple-lire-internet-va-permettre-ecrire-2011-10-03|Article de Luca Sabbatini]]
 +<note>
 +**«L’imprimerie a permis au peuple de lire, l’internet va lui permettre d’écrire»**
 +Par Luca Sabbatini le 03.10.2011 à 18:05
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 +Vendredi à Genève, Fêtons Linux invite Benjamin Bayart, ardent avocat de la neutralité du réseau.
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 +La neutralité du Net est en danger. Stratégies commerciales des opérateurs et volonté de censure des gouvernements se conjuguent pour menacer cette notion pourtant essentielle à toute démocratie qui se respecte. «Par définition, le réseau, qui est un simple canal de diffusion des données, devrait rester neutre et passif, et pourtant, c’est de moins en moins le cas», estime Benjamin Bayart. Connu pour ses prises de position très médiatisées, ce défenseur de la neutralité du Net s’exprimera vendredi à Genève à l’invitation de Fêtons Linux, journée de promotion du logiciel libre (www.fetons-linux.ch).
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 +«La difficulté du débat sur la neutralité du Net, c’est qu’on confond souvent les différents niveaux», précise le conférencier, joint par téléphone. Quand on parle de neutralité du Net, on parle en effet de l’infrastructure sur laquelle viennent se greffer le Web et les autres services internet.
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 +Dans un monde idéal, «les intermédiaires techniques doivent garantir un accès au Net complet, sans surveiller les données, sans modifier les sites, ni en ralentir l’accès», insiste Benjamin Bayart qui, en tant que président du fournisseur d’accès associatif French Data Network (FDN), connaît bien la question.
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 +Or, en France, certains gros opérateurs «rackettent de plus en plus ouvertement les fournisseurs de service», notamment en monnayant la qualité de leurs prestations. Une pratique commerciale douteuse, mais qu’aucune législation ne vient interdire, faute de volonté des milieux politiques.
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 +Ces derniers, Benjamin Bayart en est convaincu, restent «généralement réfractaires à tout ce qui leur fait perdre du pouvoir». Pour lui, la réaction des politiciens est un «indicateur du niveau de changement que le réseau provoque dans la société». Comme ils en ont peur, ils veulent le brider.
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 +Et de citer l’exemple «schizophrénique» des Etats-Unis, qui défendent la liberté d’expression en Chine lorsque Google y est censuré, et font pression quelques mois plus tard sur les fournisseurs d’accès et d’autres prestataires de services pour étouffer WikiLeaks...
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 +Le «printemps arabe» l’a bien montré, le réseau est un outil de libération de la parole insurpassable. De même que «l’imprimerie a permis au peuple de lire, l’internet va lui permettre d’écrire», assure Benjamin Bayart en une phrase saisissante qui résume bien les enjeux humanistes de la neutralité du Net. «Comme l’histoire nous l’a appris, soit on accompagne les changements en profondeur d’une société, soit il y a un risque de violence. Je milite pour le bon sens et la liberté.»
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